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 Littérature de Vvardenfell

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Spike
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grodoudou
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MessageSujet: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 13:52

Pour compléter le recensement des livres de Vvardenfell, je propose une section du site avec le texte intégral de ces livres !

Je veux bien me charger des bouquins de Morrowind et Tribunal...


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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 14:00

bloodmoon pour moi!


super idée grodoudou!

edit: avez vous remarquer ce que dit le tescs comme traduction des parchemins? c'est toujours le même tru, du style "tire toi de là"
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grodoudou
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 14:03

Rojhann a écrit:
bloodmoon pour moi!
super idée grodoudou!
Merci, j'essaye de me rendre utile avec mes maigres moyens Sad !

Et puis en allant tout pomper honteusement dans le TESCS, ça ne devrait pas me prendre trop de temps...


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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 14:05

ben c'est chiant à tout recopier, et faut savoir s'en servir!



et ça c'est un truc que les autres sites n'ont pas!


edit: en plus t'imagin ele nombre de livre que tu vas te coltiner?
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TiGond
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 14:34

grodoudou a écrit:
Pour compléter le recensement des livres de Vvardenfell, je propose une section du site avec le texte intégral de ces livres !

Je veux bien me charger des bouquins de Morrowind et Tribunal...
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Ouais, c'est une super idée!! Mais sais-tu qu'il y en a plus de 300 ??
Comment fais-tu? Tu recopies les textes ou tu peux faire du copier/coller? Moi, j'ai jamais trouvé le coup!!
On mettra cà dans la Rubrique Livres ???

OK, j'édite car j'avais pas vu les petits caractères. Je savais pas qu'on pouvait faire cela avec le texte. C'est génial!! Il faudra que tu me dises un jour comment tu fait!Littérature de Vvardenfell Coucou27
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grodoudou
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 14:38

TiGond a écrit:
Ouais, c'est une super idée!! Mais sais-tu qu'il y en a plus de 300 ??
Comment fais-tu? Tu recopies les textes ou tu peux faire du copier/coller? Moi, j'ai jamais trouvé le coup!!
On mettra cà dans la Rubrique Livres ???
300 ? Bon, puisque j'ai dit que je le ferai...

Je ne sais pas encore comment je vais faire pour extraire tout ça du TESCS. Je crois que j'ai un utilitaire qui peut faire des exports vers des fichiers normaux. Je verrai bien !

A mon avis, sur le site, il faudra ton inventaire des bouquins avec pour chaque livre un lien vers son contenu.
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 15:01

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Ouais, ce sera TopTop.
Si il y avait un mec génial pour nous dire si on peut faire du copier/coller directe sur l'écran. Ou alors faire un screenshot de chaque page et de la scanner!!! Mais alors, bonjour le boulot!!
Je vais faire des recherches sur le Web pour les textes. Mais je ne fais pas d'illusion. Y doit pas y avoir beaucoup de forcenés comme Toi pour vouloir donner les textes!! Mr. Green Mr. Green
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 15:08

on peut, mais juste avec les livres.


car leur contenu est géré par un outil texte, et tu peux les éditers, donc tu peux faire copier/collé normalement.
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 15:08

Je ne sais pas comment c’est dans le TESCS, ce serait dommage que l’on ne puise pas faire de copier coller.

Mais j’ai bien envie de voir ce que ça peut donner. Ca m’embêtait un peu de ne pas lire les bouquins, alors si je peux enfin avoir l’occasion de les lires tranquillement dans le bus ou le metro, ben je serais pas contre…
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Bob l'éponge
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 18:35

Sa va être bien, Venez dé&couvrir la véritable histoire de Barenziah en ligne, un roman trajique...
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 19:16

Rojhann a écrit:
on peut, mais juste avec les livres.
car leur contenu est géré par un outil texte, et tu peux les éditers, donc tu peux faire copier/collé normalement.
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Si on peut faire cà pour les livres, c'est génial pour Grosdoud. t'es sûr qu'il y a les 300 bouquins??

PS: Comment tu fais??
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyVen 25 Fév 2005, 21:33

alors, tout simplement, tu double-clique avec le bouton gauche.


et je viens de regarder on peut voir ce qui est écrit, après si clique droit ne marche pas, il y a toujours ctrl+c.....


par contre il va y avoir un problème:


on ne peut pas différencier ceux qui sont dans morrowind de ceux qui sont dans tribunal, donc va falloir répartir les tâches à partir d'une liste.

ou bien comme je n'ai pas tribunal et grodou dou n'a pas bloodmoon, tigond fournit la liste de tout les livres de morro, et on ne fait que ceux qui ne sont pas dans la liste (sauf grodoudou qui fait tout Mr. Green )......
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptySam 26 Fév 2005, 00:45

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Alors là, fastoche, tralala!!

Tribunal:
- La Voix du Peuple

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BloodMoon:
- Emplacement des Pierres (Anonyme)
- Histoire d'Aevar Chantepierre (Anonyme)
- La chute du Prince des Neiges (Lokheim)
- Sovngarde, un Réexamen (Bereditte Jastal)
- Thirsk, une Histoire + Thirsk, une Histoire – revue (Bereditte Jastal)

Littérature de Vvardenfell LecteurLittérature de Vvardenfell LecteurLittérature de Vvardenfell Lecteur

Et voilà le boulot!!!


[quote="Rojhann"]alors, tout simplement, tu double-clique avec le bouton gauche.
et je viens de regarder on peut voir ce qui est écrit, après si clique droit ne marche pas, il y a toujours ctrl+c.....quote]


Heu.............Tu double cliques sur quoi ????
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptySam 26 Fév 2005, 12:15

il n'y a que ça dans les extensions!!!???






bon, je reprend, lorsque tu est dans le tescs, tu clique sur l'onglet book. tu obtient la liste des bouquins. tu choisis le bouquin que tu veux voir, tu faits un double-clique (bouton gauche de ta souris). et là t'a le texte. et si clique droit, copié, ne marche pas, il y a toujours le raccourci clavier de "copié", c'est "ctrl + c".
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyDim 27 Fév 2005, 19:05

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..r'ci M'sieur !!
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyDim 27 Fév 2005, 20:42

bon, j'editerais tout à l'heure, j'ai copié ceux que tu m'a cité qui sont dans blood, sauf l'emplacement des pierres (carte).

mais il en reste beaucoup du genre lettre qu'on retrouve ici et là.....



EDIT:

Histoire d’aevar chantepierre

"Assieds-toi, mon enfant, et écoute-moi attentivement, car je vais te raconter l'histoire des âges."
"Mais c'est quoi, comme histoire, Grand-père ? C'est une histoire de héros et de monstres ?"
Le Grand-père porta un regard plein de patience sur l'enfant. C'était un grand garçon, maintenant. Il comprendrait bientôt la valeur des histoires, des leçons enseignées de génération en génération.
"Contente-toi d'écouter, mon enfant. Laisse l'histoire prendre racine dans ton coeur."

----------


Il y a longtemps, très longtemps, alors que les Skaals faisaient à peine leur apparition, la paix régnait sur cette contrée. Le soleil était radieux et les récoltes abondantes. Le peuple était heureux de vivre dans la paix que lui apportait le Créateur. Mais malheureusement, les Skaals devinrent suffisants et paresseux. Ils commencèrent à considérer les terres et les dons du Créateur comme des dûs. Ils oublièrent, ou peut-être qu'ils décidèrent de ne pas se souvenir, que l'Adversaire est toujours aux aguets et qu'il adore tourmenter le Créateur et ses peuples élus. Par conséquent, l'Adversaire se retrouva parmi les Skaals.
L'Adversaire a de nombreux aspects. Il peut apparaître sous la forme d'un monstre impie ou d'une peste incurable. A la fin des saisons, on le connaît sous la forme de Thartaag le Mangeur de mondes. Mais à cette époque, on le connaît sous la forme de l'Homme cupide.
L'Homme cupide (il est conseillé de l'appeler comme ça, car prononcer son nom suffirait sans doute à semer la désolation) vécut pendant de nombreux mois parmi les Skaals. Au départ, il ne s'agissait peut-être que d'un homme ordinaire, mais après que l'Adversaire fut entré en lui, il devint l'Homme cupide et c'est sous ce nom qu'il resta dans les mémoires.
Puis un jour, les Skaals perdirent leurs pouvoirs. La force quitta les muscles des guerriers et les créatures ne répondaient plus aux invocations du chaman. Les anciens pensèrent que le Créateur était sans doute mécontent. Certains allèrent même jusqu'à imaginer que le Créateur les avait abandonnés pour toujours. C'est alors que l'Homme cupide leur apparut et leur parla.
"Vous, les Skaals, êtes devenus gras et oisifs. J'ai volé les dons de votre Créateur. J'ai volé les océans et vous connaîtrez la soif pour l'éternité. J'ai volé la terre, les arbres et le soleil et vos récoltes vont faner, puis pourrir. J'ai volé les bêtes et vous connaîtrez la faim. Enfin, j'ai volé les Vents et vous devrez vivre sans l'esprit de votre Créateur.
"Et tant que personne ne viendra réclamer ces dons, les Skaals vivront dans la misère et le désespoir. Car je suis l'Homme cupide, et telle est ma nature."
Et l'Homme cupide disparut.
Les Skaals parlementèrent ensuite pendant des jours et des nuits. Ils savaient que l'un d'entre eux allait devoir récupérer les dons du Créateur, mais ils ne savaient pas qui choisir.
"Je ne peux pas y aller", dit l'ancien, "car je dois rester pour gouverner les Skaals et expliquer la loi à notre peuple."
"Je ne peux pas y aller", répéta le guerrier, "car je dois protéger les Skaals. Mon épée sera nécessaire, si l'Homme cupide montre encore une fois le bout de son nez."
"Je ne peux pas y aller", dit enfin le chaman, "car le peuple a besoin de ma sagesse. Je dois lire les présages et offrir mon savoir."
C'est alors qu'un jeune homme du nom d'Aevar leva la voix. Ses bras étaient puissants et agiles. Pourtant, il n'était même pas encore guerrier des Skaals.
"Moi, je peux y aller", lança Aevar, déclenchant l'hilarité chez les autres Skaals.
"Ecoutez-moi !" continua le garçon. "Je ne suis pas encore guerrier, donc ma lame ne manquera pas à grand monde. Je ne peux présager l'avenir, donc personne ne me demandera conseil. Je suis jeune, donc je manque de sagesse et connais mal la loi. Je retrouverai l'Homme cupide et récupérerai les Dons du Créateur. Si j'échoue, personne ne me pleurera."
Les Skaals réfléchirent un moment et décidèrent de laisser Aevar tenter sa chance. Il quitta le village le lendemain matin avec la ferme intention de retrouver les Dons.
Aevar décida de commencer par chercher le Don de l'Eau et partit à la recherche de la Pierre de l'Eau. C'est là que le Créateur s'adressa à lui pour la première fois.

"Voyage vers l'ouest jusqu'à la mer et suis le Nageur jusqu'aux Eaux de la vie."

Aevar partit donc sur les rives de l'océan et y trouva le Nageur, un horqueur noir, envoyé par le Créateur. Le Nageur plongea dans les profondeurs océaniques et nagea longtemps, très longtemps. Mais Aevar était fort et nagea sans relâche. Il suivit le Nageur jusqu'à une caverne et nagea encore, toujours plus profond. Ses poumons le brûlaient et ses muscles étaient épuisés. Finalement, il découvrit une poche d'air et là, dans le noir, aperçut les Eaux de la vie. Il prit les Eaux de la vie et, dans un ultime effort, nagea jusqu'à la berge.
Lorsqu'il rejoignit la Pierre de l'Eau, le Créateur lui parla. "Tu as ramené le Don de l'Eau aux Skaals. Les océans produiront à nouveau et la soif des Skaals sera étanchée."
Aevar voyagea ensuite jusqu'à la Pierre de la Terre et le Créateur lui parla encore.
"Entre dans la caverne de la Musique cachée et écoute la Chanson de la Terre."
Aevar se dirigea donc vers le nord-est jusqu'à la caverne de la Musique cachée. Il se retrouva dans une vaste grotte, remplie de stalactites et de stalagmites. Il écouta attentivement et entendit la Chanson de la Terre, mais très faiblement, comme en sourdine. Il saisit sa masse et frappa les stalagmites en rythme avec la chanson et la musique s'amplifia, remplissant ainsi la grotte et son coeur. Il retourna ensuite devant la Pierre de la Terre.
"Le Don de la Terre est à nouveau chez les Skaals", déclara le Créateur. "Les terres seront à nouveau riches et fertiles."
Aevar était fatigué. Le Soleil le brûlait, aucun Arbre ne lui offrait son ombre et aucun vent ne venait le rafraîchir. Pourtant, il continua à voyager jusqu'à la Pierre de la Bête, où le Créateur lui parla.

"Trouve la Bête bienveillante et apaise ses souffrances."

Aevar erra plusieurs heures dans les forêts d'Isinfier avant d'entendre les cris d'une bête de l'autre côté d'une colline. Arrivé en haut, il vit un ours, avec une flèche de Falmer plantée dans son cou. Il chercha autour de lui pour trouver des Falmers (car malgré la rumeur, il s'agissait bien de Falmers) et, n'en trouvant aucun, s'approcha de la bête. Il lui parla doucement et s'approcha encore : "Bête bienveillante, je ne te veux aucun mal. Le Créateur m'a envoyé pour apaiser tes souffrances."
Après avoir entendu ces mots, la bête cessa de se débattre et posa sa tête aux pieds d'Aevar. Aevar attrapa la flèche et la retira du cou de l'ours. Grâce à ses connaissances de base en magie de la nature, Aevar puisa dans ses dernières forces pour soigner la blessure. Une fois la blessure refermée, Aevar s'endormit.
Lorsqu'il se réveilla, l'ours se tenait debout devant lui et le sol était jonché de Falmers morts. Il sut alors que la Bête bienveillante l'avait protégé pendant la nuit. Il retourna avec l'ours jusqu'à la Pierre de la Bête et le Créateur lui parla.
"Tu as retrouvé le Don des Bêtes. Les bêtes bienveillantes nourriront à nouveau les Skaals lorsqu'ils auront faim, les habilleront lorsqu'ils auront froid et les protégeront lorsqu'ils seront en danger."
Aevar avait retrouvé ses forces. Il décida donc de voyager jusqu'à la Pierre de l'Arbre. La bête bienveillante ne le suivit pas. Lorsqu'il arriva, le Créateur s'adressa à lui.

"Les Arbres originels n'existent plus. Il faut les replanter. Trouve la graine et plante un Arbre originel."

Aevar se promena dans la Forêt de Hirstaang et chercha des graines d'Arbre originel, mais il n'en trouva pas. Il se mit alors à parler aux Esprits de l'arbre, des arbres vivants. Ces derniers lui dirent que les graines avaient été dérobées par un Falmer (car les Falmers sont au service de l'Adversaire), qui se cachait au fin fond de la forêt, afin que personne ne puisse le retrouver.
Aevar s'enfonça au plus profond de la forêt et finit par trouver le Falmer, entouré de Petits esprits de l'arbre. Aevar se rendit bien compte que les esprits étaient sous l'emprise du Falmer. Il avait dû utiliser la magie des graines pour prononcer leur nom secret. Aevar savait qu'il ne pourrait rien faire contre une telle force. Il décida d'une ruse pour récupérer les graines.
Aevar fouilla dans sa besace et en sortit son briquet à silex. Il réunit un tas de feuilles à l'extérieur de la clairière et y mit le feu. Tous les Skaals savent que les Esprits détestent les feux, à cause des ravages causés par les incendies. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, la nature des esprits se réveilla et ils se ruèrent pour étouffer les flammes. Profitant de la confusion générale, Aevar se faufila derrière le Falmer, arracha le sachet de graines et disparut avant même que celui-ci ne se rende compte qu'il les avait perdues.
De retour devant la Pierre de l'Arbre, il planta les graines dans le sol et le Créateur lui parla.
"Le Don des Arbres a été restauré. Les arbres et les plantes pousseront à nouveau, pour offrir nourriture et protection ombrageuse."
Aevar était fatigué, car le Soleil était ardent et les Vents n'étaient pas encore là pour le rafraîchir. Il décida quand même de se reposer un peu à l'ombre des Arbres. Ses jambes étaient lasses et ses paupières étaient lourdes, mais il parvint quand même à atteindre la Pierre du Soleil. Une fois de plus, le Créateur lui parla.

"La douce chaleur du Soleil a été volée. Désormais, il ne fait que brûler. Libère le Soleil des Salles de Penumbra."

Aevar marcha donc vers l'ouest, par-delà les territoires gelés, jusqu'à ce qu'il atteigne les Salles de Penumbra. L'air à l'intérieur y était lourd et épais. Il n'y voyait pas plus loin que le bout de son bras. Pourtant, il parvint à se déplacer en suivant les murs. Lorsqu'il entendit des bruits de pas, il sut que l'endroit était gardé par des créatures impies qui n'hésiteraient pas à déchirer sa chair et à manger ses os. Pendant des heures il se déplaça à tâtons, puis il aperçut une faible lueur au bout d'un couloir.
Là, derrière un rideau de glace, se trouvait une lueur si vive qu'il dut fermer les yeux pour ne pas rester aveugle. Il arracha l'oeil enflammé de l'une des créatures impies à proximité et le jeta de toutes ses forces contre la paroi de glace. Une petite fissure scinda le rideau de glace et grandit petit à petit. Lentement, la lumière se faufila entre les fissures jusqu'à faire éclater le rideau de glace en mille morceaux. Dans un vacarme assourdissant, le mur s'effondra et la lumière inonda Aevar et les salles. Il entendit les cris des créatures impies qui brûlaient, aveuglées. Il s'enfuit des salles en courant et à peine sorti, il s'étala sur le sol.
Lorsqu'il eut la force de se relever, il se rendit compte que le soleil le réchauffait à nouveau au lieu de le brûler. Ca le rendit joyeux. Il retourna devant la Pierre du Soleil, où le Créateur lui parla.
"Le Don du Soleil appartient à nouveau aux Skaals. Il les réchauffera et leur fournira la lumière."
Aevar n'avait plus qu'un Don à récupérer, le Don des Vents. Il voyagea donc jusqu'à la Pierre du Vent, sur la côte, à l'ouest de l'île. Lorsqu'il arriva sur place, le Créateur lui donna son ultime mission.

"Trouve l'Homme cupide et libère le Vent."

Aevar erra à la recherche de l'Homme cupide. Il chercha dans les arbres, mais l'Homme cupide ne s'y cachait pas. Il ne se cachait pas non plus près des océans, ni dans les profondeurs des cavernes et les bêtes ne l'avaient pas non plus vu dans l'obscurité des forêts. Finalement, Aevar tomba sur une petite maison de guingois. Il sut alors que l'Homme cupide s'y trouvait.
"Qui es-tu ?", cria l'Homme cupide, "Comment oses-tu venir dans ma maison ?"
"Je suis Aevar des Skaals", répondit Aevar. "Je ne suis ni guerrier, ni chaman, ni ancien. Si je ne reviens pas chez moi, je ne manquerai à personne. Mais je suis revenu de l'Eau et de la Terre, des Arbres, des Bêtes et du Soleil. Et je reviendrai des Vents, afin que mon peuple puisse à nouveau sentir l'esprit du Créateur dans son âme."
Il attrapa ensuite le sac de l'Homme cupide et le déchira. Les Vents hurlèrent alors de toutes leurs forces, balayant l'Homme cupide et l'entraînant loin de l'île. Aevar respira les Vents à pleins poumons, grisé par cette sensation de joie. Il retourna à la Pierre du Vent, où le Créateur lui parla une dernière fois.
"Tu as bien agi, Aevar. Toi, le moindre d'entre les Skaals, tu as récupéré mes Dons. L'Homme cupide est parti, maintenant. Il ne dérangera plus ton peuple, tant que tu vivras. Ton Créateur est satisfait. Pars, maintenant, et vis selon ta nature."
Et Aevar reprit la direction du village Skaal.
----------

"Et après, Grand-père, que s'est-il passé ?"
"Que veux-tu dire, mon enfant ? Il est rentré chez lui."
"Oui, mais après. Quand il est rentré au village", continua l'enfant. "Est-ce qu'il est devenu guerrier ? Ou est-ce qu'il a suivi les enseignements des chamans ? Est-ce qu'il a dirigé les Skaals au combat ?"
"Je ne sais pas. L'histoire se termine comme ça", dit le grand-père.
"Mais ce n'est pas une fin ! Les histoires ne terminent pas comme ça !"
Le vieil homme se leva de sa chaise en souriant.
"Vraiment ?"
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyDim 27 Fév 2005, 20:54

Chute du prince des neiges


La chute du Prince des Neiges<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR><BR>
[Compte rendu de la Bataille de Moesring, telle que transcrite par Lokheim, chroniqueur du chef de tribu Ingjaldr Oeil-blanc]
<BR>
Lorsqu'il se rua dans la bataille, sur son destrier éclatant d'une blancheur blafarde, nul ne savait d'où il venait. Elfe, nous l'appelions, car Elfe il était, mais nul n'en vit jamais de son genre avant ce jour mémorable. De sa lance et de son armure émanait la terrible et rayonnante lueur d'une magie inconnue. Ainsi paré, ce cavalier semblait plus mort que guerrier.
<br>
A ce moment, ce fut le grondement qui s'amplifia dans les rangs elfes qui nous troubla le plus. Qui nous effraya, devrais-je dire. Ce n'était pas un grondement de terreur, non, le doute n'est pas permis. C'était plutôt la clameur débridée, sans retenue, d'une joie profonde, le genre de félicité ressentie par le damné à qui l'on accorde une seconde chance. Car à cet instant, les Elfes étaient au bord du précipice de la damnation, comme pendant les grandes escarmouches de Solstheim. La bataille de Moesring promettait d'être l'ultime affrontement entre les Nordiques et les Elfes sur notre belle île. Menés par Ysgramor, nous avions repoussé la vermine elfe hors de Bordeciel et nous étions fermement décidés à purifier Solstheim de leur présence malsaine. Nos guerriers, armés des meilleures haches et épées nordiques, façonnées avec soin par nos artisans, fauchaient de larges sillons dans les rangs ennemis. Les reliefs du Moesring s'imbibaient de sang elfe. Mais alors, pourquoi l'adversaire se réjouissait-il ? Comment un unique cavalier pouvait-il insuffler un tel espoir à une armée souffrant d'une telle détresse ?
<br>
Pour la plupart d'entre nous, le sens de son appel était clair, mais les mots qu'il utilisa ne furent qu'une longue litanie de sons et de chants elfes. Certains dans nos rangs, pourtant, les universitaires, les chroniqueurs, frissonnaient de comprendre ces mots.
<br>
"Le Prince des Neiges est arrivé ! L'enfer est à nos portes !"
<br>
Un grand calme submergea les Elfes, qui se tenaient debout, immobiles. Malgré la densité de cette armée, le Prince des Neiges fit avancer sa monture et, comme la chaloupe tranche les eaux glacées du Fjalding, il divisa les rangs de ses pairs. Le splendide cheval blanc ralentit au galop, puis au trot et ce cavalier elfe inconnu louvoyait vers la ligne de front, dans une lenteur presque spectrale.
<br>
Un guerrier nordique passe la majeure partie de sa vie au combat, dans le sang. Il est rarement surpris par le nombre des armes. Mais bien peu d'entre nous auraient pu imaginer l'intensité et la violence de l'incertitude qu'engendrait un champ de bataille soudain plongé dans le silence et l'immobilisme. Tel fut l'effet que nous fit le Prince des Neiges ce jour-là. Car une fois les cris de joie des elfes assoupis, une quiétude que l'on ne peut connaître que dans la solitude du sommeil persista. Ce n'est qu'un peu après que ces êtres, Elfes comme Nordiques, se retrouvèrent dans une terrifiante vérité : qu'importe une victoire ou une défaite en ce jour sur les versants des Montagnes de Moesring. La seule véritable certitude, une fois le soleil couché, c'est que la mort aurait plaqué les vainqueurs et les vaincus, sans faire de distinction. Le glorieux Prince des Neiges, un Elfe comme aucun autre, était venu pour nous apporter la mort. Et la mort, il apporta.
<br>
D'un coup d'un seul, le Prince des Neiges abattit de violentes bourrasques de neige dans nos rangs, de celles qui aveuglent les voyageurs et menacent d'arracher les fondations des plus solides bâtiments. La glace et la neige se mêlèrent en tournoyant autour de l'Elfe, comme si les éléments n'existaient que pour servir sa volonté. Le tourbillon rutilant de sa lance siffla un air lugubre en direction de ceux qui lui faisaient face. Les meilleurs périrent à ses pieds ce jour-là. Ulfgi Poing-d'enclume, Strom le Blanc, Freida Bâton-de-chêne, Heimdall le Frénétique. Tous finirent morts aux pieds des Montagnes de Moesring.
<br>
Pour la première fois ce jour, la balance de la bataille sembla pencher de l'autre côté. Les Elfes, encouragés par les hauts faits du Prince des Neiges, se rallièrent pour une ultime charge contre nos troupes. C'est à ce moment-là, à cet instant précis, que la Bataille de Moesring prit une tournure soudaine et inattendue.
<br>
Finna, l'enfant de Jofrior, une fillette de quelque douze ans et écuyère de sa mère, vit le Prince des Neiges couper son seul parent en deux. Submergée de rage et de chagrin, Finna ramassa l'épée de Jofrior et la projeta sauvagement vers l'assassin de sa mère. Quand la lance rutilante de l'Elfe stoppa sa danse macabre, le champ de bataille devint muet. Tous les yeux se tournèrent vers le Prince des Neiges. Mais personne ne fut plus surpris que l'Elfe lui-même, lorsqu'il se rendit compte de la scène qu'il nous offrait. Car sur son grand destrier, le Prince des Neiges se tenait, immobile, tenant de ses deux mains l'épée qui transperçait son poitrail. Un instant plus tard, il s'effondra de son cheval, quittant la bataille, abandonné par la vie. Le Prince des Neiges s'effondra mort, pourfendu par une enfant.
<br>
Maintenant que leur sauveur était vaincu, le moral des guerriers elfes éclata en mille morceaux. Beaucoup ont fui, et ceux qui décidèrent de rester sur le champ de bataille goûtèrent aux larges haches nordiques. Au coucher du soleil, on ne voyait que le carnage du champ de bataille. Et sur ce champ de bataille, planait l'odeur diffuse de la valeur et du talent, car l'armure et la lance du Prince des Neiges brillaient encore. Même dans la mort, cet Elfe inconnu et puissant nous emplissait d'admiration.
<br>
La tradition courante veut que l'on brûle les cadavres de nos ennemis tombés au combat. Plus qu'une coutume, c'est une nécessité, car la mort apporte avec elle son lot de terreur et de maladie. Nos chefs de clan avaient l'intention de débarrasser Solstheim de la horde elfe. Qu'importe qu'il s'agisse de morts ou de vivants. Pourtant, il fut décidé que tel ne serait pas le sort du Prince des Neiges. Un tel seigneur de guerre, pourtant adulé par ses pairs, méritait mieux que ça. Même dans la mort, même s'il s'agit d'un ennemi de notre peuple.
<br>
Et c'est ainsi que nous installâmes le corps du Prince des Neiges, enroulé dans les soies les plus délicates, dans un tertre fraîchement creusé. L'armure et la lance, brillant de mille feux, furent présentées sur un piédestal honorifique et la tombe fut garnie de trésors dignes de son rang royal. Tous les puissants chefs de clan tombèrent d'accord, l'Elfe devra être honoré. Son corps sera préservé dans le tertre tant que la terre le décidera, mais on ne lui offrira pas la protection de notre Stalhrim, réservée uniquement aux Nordiques.
<br>
Et voici comment se termine ce témoignage de la Bataille de Moesring, marquant la chute du Prince des Neiges Elfe. Puissent les dieux honorer sa mort. Mais puissent-ils faire que de notre vivant, nous ne rencontrions plus jamais un être de son espèce.
<br>


Dernière édition par le Lun 28 Fév 2005, 12:38, édité 1 fois
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Rojhann
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyDim 27 Fév 2005, 20:55

Sovngarde, un réexamen


Sovngarde, un Réexamen<BR>
par Bereditte Jastal<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR><BR>
La mort. C'est une certitude qui nous touche tous. Mais y fait-on vraiment face ?
<br>
Demandez au premier Nordique qui passe ce qu'il pense de la fin de la vie. Vous serez sans doute gratifié d'une abominable histoire de sang, d'ossements et de viscères, d'actions de bravoure ou de chagrin déchirant. En dépit du carnage, la mort peut apporter bien plus que ne peut l'imaginer le guerrier nordique moyen. De nouvelles preuves suggèrent qu'il existe une vie après le champ de bataille, pendant laquelle les courageux Nordiques peuvent apprécier l'éternité, à engloutir de l'hydromel et à se mesurer à leurs amis dans des concours de force pure. Mais afin de bien comprendre la possibilité d'une vie éternelle après la mort pour un Nordique, il est raisonnable de réexaminer les légendes mentionnant la plus merveilleuse des retraites du guerrier : Sovngarde.
<br>
Selon les anciennes écritures ou traditions orales des Nordiques, remontant jusqu'à l'ère du Haut Mérétique, il existe un endroit si magnifique, si honorable, que son entrée en est cachée. Cet endroit s'appelle Sovngarde et il a été construit par le dieu Shor pour honorer les Nordiques ayant prouvé leur courage à la guerre. Dans cette "Salle de la bravoure", le temps tel que nous le connaissons ne signifie plus rien. Les concepts de vie et de mort sont laissés à l'entrée et ceux qui y existent jouissent d'une sorte d'euphorie réservée, sans douleur, sans souffrance et surtout sans la pire maladie qu'un Nordique peut contracter : l'ennui.
<br>
Mais la cachette de l'entrée de Sovngarde a été au coeur de très nombreux débats et certains sont convaincus que la grande salle n'est qu'un mythe, car il n'existe aucun témoignage d'aucun Nordique qui aurait goûté aux plaisirs de Sovngarde et qui serait revenu raconter ce qu'il a vu. Ce qui n'empêche pas les gens de continuer à chercher. Certains Nordiques passent leur vie entière à chercher la mystérieuse entrée de Sovngarde. La plupart d'entre eux reviennent tristes et courbatus, le coeur lourd de leur échec. Ils ne connaîtront jamais le bonheur d'un pichet d'hydromel qui ne se vide jamais ou d'un tournoi de lutte sans fin.
<br>
Certains d'entre vous se demandent peut-être : Qu'est-ce que l'entrée de Sovngarde a à voir avec la mort ? Et bien tout, d'après une série d'anciens parchemins récemment découverts dans le grenier d'un Nordique décédé à Cyrodil. Ce qui semblait d'abord n'être qu'une série de lettres d'amour se révéla plus tard être une correspondance entre une certaine Felga Quatre-Doigts, une voyante assez réputée, et le fantôme d'un guerrier nordique appelé Rolf le Gros. D'après les parchemins, Rolf a passé toute sa vie à chercher l'entrée de Sovngarde, sans succès. Il rentrait à la maison dans son village de Bordeciel lorsqu'il fut attaqué par une bande de géants. Rolf se battit fièrement, mais il fut rapidement tué et les géants continuèrent à jouer avec sa tête. Etonnamment, toute cette scène fut vue par Rolf sous forme spectrale, pendant qu'il dérivait et s'éloignait, happé par les cieux, pour finalement arriver dans... la magnifique salle de Sovngarde !
<br>
Rolf n'en croyait pas ses yeux. Il se sentit bête de ne pas avoir pris conscience de la vérité avant. Car la mort était l'entrée de Sovngarde. Shor en personne, qui avait accueilli Rolf le Gros comme un frère en lui tendant une cuisse de mouton et la main d'une gueuse plantureuse, le lui aurait avoué. Sovngarde, lui confia Shor, est accessible à tout Nordique qui meurt vaillamment pendant un combat honorable.
<br>
Il est temps pour les Nordiques d'apprendre la vérité. La vie éternelle les attend, sans même qu'ils soient obligés de mener une longue et ennuyeuse vie de mortel à rechercher vainement quelque chose d'inatteignable. A la fin, tous les Nordiques courageux peuvent entrer à Sovngarde. Un démembrement, une décapitation ou une éviscération semblent bien peu de choses comparés à la chance de passer l'éternité dans la merveilleuse salle de Shor.
<br>
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyDim 27 Fév 2005, 20:55

Thirsk, une histoire

Thirsk, une Histoire -- Revue<BR>
par Bereditte Jastal<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR><BR>
Sur la rive orientale du Lac Fjalding se trouve Thirsk, une grande salle à hydromel qui sert de foyer et de base d'opérations au plus vaillant des clans nordiques.<br>
<br>
Il y a environ cent ans, un petit groupe de Skaals décida de quitter le village principal et de se libérer de la stricte adhérence au culte de la nature adoptée par leurs frères. Ils cherchaient à vivre la même vie que leurs ancêtres à Bordeciel. Ils voulaient être libres de tuer ce qu'ils voulaient quand ils voulaient et libres de prier de la manière qu'ils auraient choisie.<br>
<br>
Le groupe brava le mauvais temps et voyagea en direction du sud, vers le Lac Fjalding, où ils trouvèrent un emplacement parfait pour un nouveau village. Ils décidèrent d'y construire une grande salle à hydromel qui leur servirait de foyer et de pavillon de chasse. Après plusieurs mois de construction, les compagnons terminèrent leur tâche et nommèrent la salle à hydromel Thirsk.<br>
<br>
Les colons regardèrent ce qu'ils avaient construit, fiers de cet accomplissement. Mais leur bonheur fut de courte durée et les colons apprirent que tout le monde ne fêtait pas la construction de Thirsk. Pendant les travaux du bâtiment, le bruit et l'agitation avaient perturbé le sommeil d'une créature ancienne qui reposait sous la glace. Et par un ironique coup du sort, ce fut le dernier coup de marteau sur le dernier clou de la salle à hydromel qui réveilla finalement la créature dormante. Son nom ancien était l'Udyrfrykte, bien que les colons ne le connussent que comme la mort. L'Udyrfrykte se rendit dans la salle à hydromel fraîchement terminée et assouvit sa vengeance sur ceux qui avaient osé le sortir de son paisible, froid et long sommeil. Il tua sans sommation et sans pitié, réduisant de moitié la population des Nordiques de Thirsk. Ce fut le vaillant sorcier Eldrid Lumière-glacée qui repoussa finalement la créature dans sa tanière et il en scella l'entrée magiquement en créant un grand mur de glace. L'horreur était terminée, mais le prix à payer avait été élevé. Il fallut deux mois aux colons pour réparer les dégâts faits par l'Udyrfrykte et comme tant de puissants bras les avaient quittés, le travail fut lent et laborieux.<br>
<br>
Finalement, Thirsk se dressait fièrement, une nouvelle fois. Mais en dépit de la solidarité des colons pendant les travaux et pendant l'expulsion de l'Udyrfrykte, des tensions éclatèrent bientôt pour savoir qui serait le chef de tribu. La plupart des hommes considéraient Hrothmund le Rouge comme leur chef de facto, car c'était le plus fort et le plus compétent de tous. Mais un guerrier, Drengr Casque-de-bronze, n'était pas d'accord. Il se sentait bien plus compétent pour gouverner Thirsk et affirma bruyamment son opposition à Hrothmund. Conscient que le conflit et la discorde ne feraient que détruire cette nouvelle vie qu'il avait créée par tant d'efforts, Hrothmund le Rouge décida d'exercer sa seule véritable option. Il brandit sa grande hache et décapita Drengr Casque-De-Bronze sur place. Les Nordiques ne sont pas insensibles aux prouesses d'un guerrier au combat et la tête de Drengr qui roulait par terre leur prouvait bien que Hrothmund était le plus digne d'être le chef de tribu. Pour que les autres Nordiques n'oublient jamais qu'il a prouvé ses compétences de leader, Hrothmund plaça la tête de Drengr sur un piédestal au centre de la grande salle de Thirsk, à la vue de tous.<br>
<br>
Et c'est ainsi que débuta la tradition la plus honorée de tous les temps. Tout guerrier, quels que soient sa race ou son sexe, pouvait prétendre gouverner la salle à hydromel en posant le trophée de bataille le plus impressionnant sur le piédestal de la grande salle. Tant que l'esprit de Hrothmund le Rouge y consentait, ce guerrier serait nommé chef de tribu.<br>
<br>
Fléau de Hrothmund :<br>
<br>
Pendant vingt et un ans, Hrothmund le rouge régna en tant que chef de tribu sur Thirsk et ses habitants. Avec sa voix douce et sa grande hache (on raconte que c'était la plus grande arme de ce genre jamais portée par un Nordique), Hrothmund apporta paix et prospérité à Thirsk. Mais la paix se révéla être la perte de Hrothmund, car le puissant Nordique commençait à montrer des signes d'impatience dans la chaleur et la sécurité de la salle à hydromel. Il se languissait de combats et d'aventures, de sentir une fois de plus le gel dans ses veines. Il ne put ignorer l'appel de la bravoure très longtemps. Lorsque la rumeur parla d'un loup blanc géant assoiffé de sang, terrorisant les voyageurs dans les Montagnes de Moesring, Hrothmund attrapa sa grande hache et partit se mesurer seul à cette créature. Les montagnards l'appelaient Ondjage, le Loup déchu. La créature était grande comme un boeuf et sa fourrure était blanche comme la neige qui vient de se poser. On racontait qu'aucun homme, ni aucune femme ne pouvaient tuer Ondjage. Les mots du peuple des montagnes se sont révélés exacts, car alors que Hrothmund entaillait l'une des pattes du Loup déchu, Ondjage dévora le puissant Nordique d'une bouchée, ne laissant que sa grande hache comme funeste rappel de l'échec de l'homme contre la bête. Le coeur plein de chagrin et de rage, les habitants de Thirsk marchèrent ensemble à la recherche du loup, surnommé depuis le Fléau de Hrothmund. Ce n'est que tous ensemble qu'ils parvinrent à tuer Ondjage. Ils se réunirent ensuite comme une grande famille pour rôtir sa chair et faire un festin.<br>
<br>
Voici une liste des chefs de tribu de Thirsk, depuis le règne de Hrothmund :<br>
<br>
Hrothmund le Rouge. Homme Nordique. Décapita Drengr Casque-de-Bronze et présenta sa tête comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant vingt et un ans. Massacré et dévoré par Ondjage, le Loup déchu.<br>
<br>
Isgeror Blanche-vague. Femme Nordique. Tua le nécromancien Hildir Coeur-véreux et présenta son coeur comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant quatre ans.<br>
<br>
Einarr. Homme Nordique.Tua le géant de givre Guolog et présenta son pied comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant six ans.<br>
<br>
Gisl Ronde-bedaine. Homme Nordique. Tua Einarr et présenta son épée comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant deux mois.<br>
<br>
Einarr le Jeune. Homme Nordique.Tua Gisl Ronde-Bedaine et présenta son estomac comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant sept ans.<br>
<br>
Grjotgaror. Homme Nordique. Tua la sorcière blanche Katla et présenta son bâton comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant deux ans.<br>
<br>
Amélie Bontecou. Femme Brétonne. Décapita Grjotgaror et présenta sa tête comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant trois ans.<br>
<br>
Thorormr Tueur-de-tempêtes. Homme Nordique. Tua les frères Ani et Ali et présenta leurs marteaux enchantés comme trophées de bataille. Régna sur Thirsk pendant seize ans.<br>
<br>
Aegilief. Femme Nordique. Tua Oddny l'Infidèle et présenta sa main comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant huit ans.<br>
<br>
Caccino Aurelia. Homme Impérial. Tua le héros Impérial Claudius Anzione et présenta son épée comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant trois semaines.<br> On découvrit ensuite qu'il y eut fraude.<br>
<br>
Eldjar le Peaussier. Homme Nordique. Tua le fraudeur Impérial Caccino Aurelia et présenta sa langue comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant cinq ans.<br>
<br>
Falki le Gras. Homme Nordique. Tua une meute de six loups enragés et présenta leurs griffes comme trophées de bataille. Régna sur Thirsk pendant trois mois.<br> Succomba à la folie et mourut de la rage.<br>
<br>
Svana la Lame. Femme Nordique. Tua Gretta Enfant-Loup et présenta son épée comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant quatre ans.<br>
<br>
Beinir Blanche-barbe. Homme Nordique. Massacra les pillards orques et présenta leurs yeux comme trophées de bataille. Régna sur Thirsk pendant vingt-deux ans.<br>
<br>
Skjoldr Vif-Loup. Homme Nordique. Tua le mage Griss le Jaune et présenta sa tête comme trophée de bataille. Règne sur Thirsk depuis trois ans, et se trouve toujours à la tête du clan au moment où ces lignes sont écrites.<br>
<br>
Développement :<br>
<br>
La salle à hydromel de Thirsk est pratiquement la même aujourd'hui qu'il y a cent ans, ce qui atteste de la qualité de sa construction. Mais, alors que Thirsk ne grandissait pas, sa population, elle, augmentait. Rapidement, il devint impossible d'accueillir ceux qui souhaitaient y résider. C'est pourquoi, au fur et à mesure des années, de nombreux Nordiques quittèrent Thirsk pour s'établir dans les régions sauvages de Solstheim, trouvant refuge dans les nombreuses cavernes et les abris naturels. Mais ceux qui quittaient Thirsk y revenaient toujours fréquemment pour profiter des plaisirs hospitaliers de la salle à hydromel. Il est également important de spécifier que cent ans après le départ du groupe du village skaal, les Skaals et les Nordiques de Thirsk sont toujours restés en bons termes, s'adonnant même de temps à autre au commerce de ressources.<br>
<br>
Relations avec l'Empire :<br>
<br>
Au cours des années, les Nordiques de Thirsk et l'Empire ont développé une relation simple, mais efficace : ils s'ignorent les uns et les autres et tout le monde est content. Un peu après leur arrivée à Solstheim, les Impériaux se rendirent compte que leur autorité sur l'île se résumait à Fort Molène et ses environs. Solstheim était, est et sera sans doute toujours un désert glacé et hostile, plus adapté aux anciennes coutumes nordiques qu'à la Loi impériale plus conventionnelle. Tant que les habitants de Thirsk laissent le Fort Molène en paix, les Impériaux du Fort Molène en feront de même. En fait, les relations entre les deux endroits sont même plutôt courtoises et les Nordiques de Thirsk gagnèrent la considération de l'Empire lorsqu'ils livrèrent le fugitif bréton Alain Montrose, qui essayait de se cacher à Thirsk, à la garnison.<br>
<br>
La loi et l'ordre à Thirsk : <br>
<br>
A l'intérieur de la salle à hydromel, c'est le chef de tribu qui fait office de juge, de juré et même de bourreau si nécessaire. En réalité, il faut bien admettre que Thirsk a toujours été un endroit paisible où règnent la camaraderie et la bonne volonté. Solstheim peut être une région rude et les Nordiques de Thirsk n'ont pas mis longtemps à se rendre compte qu'il était plus productif de massacrer les ours, les loups, les draugrs, les riekelins ou toute créature errant imprudemment sur l'île que de se taper dessus les uns les autres. Pourtant, à l'occasion, il y a des désaccords, qui se terminent bien souvent en effusions de sang. Et, par intervalle de quelques années, il y a toujours quelqu'un qui se met en tête de défier le chef de tribu dans un duel sanglant pour tenter de prendre possession de Thirsk. D'une façon générale, les Nordiques sont une grande famille un peu barbare. Et comme dans toutes les familles, ils se chamaillent de temps en temps.<br>
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Rojhann
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyDim 27 Fév 2005, 20:55

Thirsk, une histoire revu


Thirsk, une Histoire -- Revue<BR>
par Bereditte Jastal<BR><BR>
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Sur la rive orientale du Lac Fjalding se trouve Thirsk, une grande salle à hydromel qui sert de foyer et de base d'opérations au plus vaillant des clans nordiques.<br>
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Il y a environ cent ans, un petit groupe de Skaals décida de quitter le village principal et de se libérer de la stricte adhérence au culte de la nature adoptée par leurs frères. Ils cherchaient à vivre la même vie que leurs ancêtres à Bordeciel. Ils voulaient être libres de tuer ce qu'ils voulaient quand ils voulaient et libres de prier de la manière qu'ils auraient choisie.<br>
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Le groupe brava le mauvais temps et voyagea en direction du sud, vers le Lac Fjalding, où ils trouvèrent un emplacement parfait pour un nouveau village. Ils décidèrent d'y construire une grande salle à hydromel qui leur servirait de foyer et de pavillon de chasse. Après plusieurs mois de construction, les compagnons terminèrent leur tâche et nommèrent la salle à hydromel Thirsk.<br>
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Les colons regardèrent ce qu'ils avaient construit, fiers de cet accomplissement. Mais leur bonheur fut de courte durée et les colons apprirent que tout le monde ne fêtait pas la construction de Thirsk. Pendant les travaux du bâtiment, le bruit et l'agitation avaient perturbé le sommeil d'une créature ancienne qui reposait sous la glace. Et par un ironique coup du sort, ce fut le dernier coup de marteau sur le dernier clou de la salle à hydromel qui réveilla finalement la créature dormante. Son nom ancien était l'Udyrfrykte, bien que les colons ne le connussent que comme la mort. L'Udyrfrykte se rendit dans la salle à hydromel fraîchement terminée et assouvit sa vengeance sur ceux qui avaient osé le sortir de son paisible, froid et long sommeil. Il tua sans sommation et sans pitié, réduisant de moitié la population des Nordiques de Thirsk. Ce fut le vaillant sorcier Eldrid Lumière-glacée qui repoussa finalement la créature dans sa tanière et il en scella l'entrée magiquement en créant un grand mur de glace. L'horreur était terminée, mais le prix à payer avait été élevé. Il fallut deux mois aux colons pour réparer les dégâts faits par l'Udyrfrykte et comme tant de puissants bras les avaient quittés, le travail fut lent et laborieux.<br>
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Finalement, Thirsk se dressait fièrement, une nouvelle fois. Mais en dépit de la solidarité des colons pendant les travaux et pendant l'expulsion de l'Udyrfrykte, des tensions éclatèrent bientôt pour savoir qui serait le chef de tribu. La plupart des hommes considéraient Hrothmund le Rouge comme leur chef de facto, car c'était le plus fort et le plus compétent de tous. Mais un guerrier, Drengr Casque-de-bronze, n'était pas d'accord. Il se sentait bien plus compétent pour gouverner Thirsk et affirma bruyamment son opposition à Hrothmund. Conscient que le conflit et la discorde ne feraient que détruire cette nouvelle vie qu'il avait créée par tant d'efforts, Hrothmund le Rouge décida d'exercer sa seule véritable option. Il brandit sa grande hache et décapita Drengr Casque-De-Bronze sur place. Les Nordiques ne sont pas insensibles aux prouesses d'un guerrier au combat et la tête de Drengr qui roulait par terre leur prouvait bien que Hrothmund était le plus digne d'être le chef de tribu. Pour que les autres Nordiques n'oublient jamais qu'il a prouvé ses compétences de leader, Hrothmund plaça la tête de Drengr sur un piédestal au centre de la grande salle de Thirsk, à la vue de tous.<br>
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Et c'est ainsi que débuta la tradition la plus honorée de tous les temps. Tout guerrier, quels que soient sa race ou son sexe, pouvait prétendre gouverner la salle à hydromel en posant le trophée de bataille le plus impressionnant sur le piédestal de la grande salle. Tant que l'esprit de Hrothmund le Rouge y consentait, ce guerrier serait nommé chef de tribu.<br>
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Fléau de Hrothmund :<br>
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Pendant vingt et un ans, Hrothmund le rouge régna en tant que chef de tribu sur Thirsk et ses habitants. Avec sa voix douce et sa grande hache (on raconte que c'était la plus grande arme de ce genre jamais portée par un Nordique), Hrothmund apporta paix et prospérité à Thirsk. Mais la paix se révéla être la perte de Hrothmund, car le puissant Nordique commençait à montrer des signes d'impatience dans la chaleur et la sécurité de la salle à hydromel. Il se languissait de combats et d'aventures, de sentir une fois de plus le gel dans ses veines. Il ne put ignorer l'appel de la bravoure très longtemps. Lorsque la rumeur parla d'un loup blanc géant assoiffé de sang, terrorisant les voyageurs dans les Montagnes de Moesring, Hrothmund attrapa sa grande hache et partit se mesurer seul à cette créature. Les montagnards l'appelaient Ondjage, le Loup déchu. La créature était large comme un boeuf et sa fourrure était blanche comme la neige qui vient de se poser. On racontait qu'aucun homme, ni aucune femme ne pouvaient tuer Ondjage. Les mots du peuple des montagnes se sont révélés exacts, car alors que Hrothmund entaillait l'une des pattes du Loup déchu, Ondjage dévora le puissant Nordique d'une bouchée, ne laissant que sa grande hache comme funeste rappel de l'échec de l'homme contre la bête. Le coeur plein de chagrin et de rage, les habitants de Thirsk marchèrent ensemble à la recherche du loup, surnommé depuis le Fléau de Hrothmund. Ce n'est que tous ensemble qu'ils parvinrent à tuer Ondjage. Ils se réunirent ensuite comme une grande famille pour rôtir sa chair et faire un festin.<br>
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L'arrivée de %PCName, qui a pourfendu l'Udyrfrykte :<br>
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Pendant cent ans, la salle à hydromel de Thirsk avait réussi à faire face à de nombreux coups durs, qu'il s'agisse d'attaques armées ou du fléau tout aussi dévastateur de la jaunetique. Mais tout ça n'était rien comparé à l'effroi provoqué par l'Udyrfrykte, cette ancienne créature qui ravagea la grande salle pendant le règne de Hrothmund. L'Udyrfrykte fut repoussé et enfermé dans sa tanière pour l'éternité. Du moins, c'est ce que tout le monde espérait. Plus tard, on oublia la bête, mais la bête n'oublia pas. Lorsque le lac de glace prit feu et rouvrit l'entrée scellée il y a si longtemps, l'Udyrfrykte remonta à la surface. Il retourna à Thirsk pour assouvir ses besoins de vengeance. Il ne fut pas déçu. La créature déchue massacra tout ce qu'elle put et dévasta la salle à hydromel. On parvint à repousser l'Udyrfrykte, mais tous savaient que ce n'était qu'une question de temps avant que la créature ne revienne terminer ce qu'elle avait commencé, à savoir la destruction totale de Thirsk et de ses résidents. C'est à ce moment qu'elle arriva, étrangère à la terre de Solstheim et salvatrice des Nordiques de Thirsk. Elle s'appelait %PCName, elle était de race %PCRace et elle accomplit ce que même le puissant Hrothmund ne put accomplir. Cette courageuse guerrière se dirigea à grandes enjambées vers la tanière de l'Udyrfrykte, affronta l'ancienne créature et la trancha en deux comme une vulgaire pièce de viande ! La puissante %PCName récupéra ensuite le coeur de l'Udyrfrykte et le présenta comme trophée de bataille sur le piédestal de Thirsk, où il se trouve encore. Et %PCName, désormais %PCRace de Thirsk fut nommé chef de la salle à hydromel. Elle est aujourd'hui révérée par son peuple en tant que meneuse et guerrière.
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Voici une liste des chefs de tribu de Thirsk, depuis le règne de Hrothmund :<br>
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Hrothmund le Rouge. Homme Nordique. Décapita Drengr Casque-De-Bronze et présenta sa tête comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant vingt et un ans. Massacré et dévoré par Ondjage, le Loup déchu.<br>
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Isgeror Blanche-vague. Femme Nordique. Tua le nécromancien Hildir Coeur-véreux et présenta son coeur comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant quatre ans.<br>
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Einarr. Homme Nordique. Tua le géant de givre Guolog et présenta son pied comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant six ans.<br>
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Gisl Ronde-bedaine. Homme Nordique. Tua Einarr et présenta son épée comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant deux mois.<br>
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Einarr le Jeune. Homme Nordique. Tua Gisl Ronde-Bedaine et présenta son estomac comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant sept ans.<br>
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Grjotgaror. Homme Nordique. Tua la sorcière blanche Katla et présenta son bâton comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant deux ans.<br>
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Amélie Bontecou. Femme Brétonne. Décapita Grjotgaror et présenta sa tête comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant trois ans.<br>
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Thorormr Tueur-de-tempêtes. Homme Nordique. Tua les frères Ani et Ali et présenta leurs marteaux enchantés comme trophées de bataille. Régna sur Thirsk pendant seize ans.<br>
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Aegilief. Femme Nordique. Tua Oddny l'Infidèle et présenta sa main comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant huit ans.<br>
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Caccino Aurelia. Homme Impérial. Tua le héros Impérial Claudius Anzione et présenta son épée comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant trois semaines.<br> On découvrit ensuite qu'il y eut fraude.
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Eldjar le Peaussier. Homme Nordique. Tua le fraudeur Impérial Caccino Aurelia et présenta sa langue comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant cinq ans.<br>
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Falki le Gras. Homme Nordique. Tua une meute de six loups enragés et présenta leurs griffes comme trophées de bataille. Régna sur Thirsk pendant trois mois.<br> Succomba à la folie et mourut de la rage.<br>
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Svana la Lame. Femme Nordique. Tua Gretta Enfant-Loup et présenta son épée comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant quatre ans.<br>
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Beinir Blanche-barbe. Homme Nordique. Massacra les pillards orques et présenta leurs yeux comme trophées de bataille. Régna sur Thirsk pendant vingt-deux ans.<br>
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Skjoldr Vif-Loup. Homme Nordique. Tua le mage Griss le Jaune et présenta sa tête comme trophée de bataille. Régna sur Thirsk pendant trois ans. Massacré dans la salle à hydromel.<br>
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%PCName. Femme %PCRace. Tua l'Udyrfrykte et présenta son coeur comme trophée de bataille. Chef encore en activité au moment de l'écriture de cet ouvrage.
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Développement :<br>
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La salle à hydromel de Thirsk est pratiquement la même aujourd'hui qu'il y a cent ans, ce qui atteste de la qualité de sa construction. Mais, alors que Thirsk ne grandissait pas, sa population, elle, augmentait. Rapidement, il devint impossible d'accueillir ceux qui souhaitaient y résider. C'est pourquoi, au fur et à mesure des années, de nombreux Nordiques quittèrent Thirsk pour s'établir dans les régions sauvages de Solstheim, trouvant refuge dans les nombreuses cavernes et les abris naturels. Mais ceux qui quittaient Thirsk y revenaient toujours fréquemment pour profiter des plaisirs hospitaliers de la salle à hydromel. Il est également important de spécifier que cent ans après le départ du groupe du village skaal, les Skaals et les Nordiques de Thirsk sont toujours restés en bons termes, s'adonnant même de temps à autre au commerce de ressources.<br>
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Relations avec l'Empire :<br>
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Au cours des années, les Nordiques de Thirsk et l'Empire ont développé une relation simple, mais efficace : ils s'ignorent les uns et les autres et tout le monde est content. Un peu après leur arrivée à Solstheim, les Impériaux se rendirent compte que leur autorité sur l'île se résumait à Fort Molène et ses environs. Solstheim était, est et sera sans doute toujours un désert glacé et hostile, plus adapté aux anciennes coutumes nordiques qu'à la Loi impériale plus conventionnelle. Tant que les habitants de Thirsk laissent le Fort Molène en paix, les Impériaux du Fort Molène en feront de même. En fait, les relations entre les deux endroits sont même plutôt courtoises et les Nordiques de Thirsk gagnèrent la considération de l'Empire lorsqu'ils livrèrent le fugitif bréton Alain Montrose, qui essayait de se cacher à Thirsk, à la garnison.<br>
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La loi et l'ordre à Thirsk : <br>
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A l'intérieur de la salle à hydromel, c'est le chef de tribu qui fait office de juge, de juré et même de bourreau si nécessaire. En réalité, il faut bien admettre que Thirsk a toujours été un endroit paisible où règnent la camaraderie et la bonne volonté. Solstheim peut être une région rude et les Nordiques de Thirsk n'ont pas mis longtemps à se rendre compte qu'il était plus productif de massacrer les ours, les loups, les draugrs, les riekelins ou toute créature errant imprudemment sur l'île que de se taper dessus les uns les autres. Pourtant, à l'occasion, il y a des désaccords, qui se terminent bien souvent en effusions de sang. Et, par intervalle de quelques années, il y a toujours quelqu'un qui se met en tête de défier le chef de tribu dans un duel sanglant pour tenter de prendre possession de Thirsk. D'une façon générale, les Nordiques sont une grande famille un peu barbare. Et comme dans toutes les familles, ils se chamaillent de temps en temps.
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TiGond
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyLun 28 Fév 2005, 03:59

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thumright thumright


PS: pourquoi il y a deux textes doublés??
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Rojhann
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyLun 28 Fév 2005, 12:39

Mr. Green Mr. Green où ça?



nan, j'vais pas fait gaffe j'avais mis deux fois svongarde.

et sinon, c'est toi même qui m'a dit qu'il y avait thirsk un histoire, et la même version en corrigé, donc j'ai mis les deux.
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grodoudou
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyLun 28 Fév 2005, 20:10

Voila voila !
Après quelques heures de boulot ce week-end pour exporter le contenu des bouquins, voici le résultat :
A enregistrer sous le nom "Books.7z".
C'est un fichier 7-Zip (*) qui contient des fichiers HTML organisés en sous-répertoires.

Il y a les livres et les parchemins de Morrowind et de Tribunal.
Le fichier "Livres et Parchemins.html" permet de consulter le tout facilement.

A TiGond : je ne suis pas sûr d'avoir bien tout récupéré. Si tu pouvais vérifier avec ta liste et m'envoyer un 'mp' en cas de problème (en 'mp' car au moins je ne passerai pas à côté !).


(*) : 7-Zip a compressé le tout deux fois mieux que WinZip, alors j'ai gardé un fichier 7-zip !

PS : regardez le parchemin "Certif. d'absence de fantômes" de Morrowind, il est étonnant...
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http://eta.carina.free.fr/Morrowind/index.php
Rojhann
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyLun 28 Fév 2005, 20:20

le maître a parlé!


ben c'est pas souvent que je le sort celui-là:



Littérature de Vvardenfell Roi2






ps: je rappel le nom du smiley : "le encore-plus-lèche-cul-que-tigond"
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MessageSujet: Re: Littérature de Vvardenfell   Littérature de Vvardenfell EmptyLun 28 Fév 2005, 21:29

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Y'a pas raison que j'y mette pas les miens!!!
Very good job Grodoud!! I am scié!!!
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