Olan Duraï Olan Prince du Raï
Nombre de messages : 813 Age : 36 Localisation : Ivalice Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Que penser vous du bloquage actuel des universités ? Lun 19 Nov 2007, 21:05 | |
| salut à tous ! Je voulais parler d'un phénomène qui à tendance à passer dans " la normalité " ces derniers temps, à savoir le bloquage des université. qu'en penser vous ? | |
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Trell de Haute Roche Fossoyeur Daédrique
Nombre de messages : 521 Age : 34 Localisation : paris Date d'inscription : 13/10/2007
| Sujet: Re: Que penser vous du bloquage actuel des universités ? Lun 19 Nov 2007, 21:13 | |
| Je suis pour le blocage si seulement il y a eu un vote avec tous les étudiants présent. Sinon je trouve cela bêtes pour ne pas dire c** qu'une minorité d'eleves bloque l'accés a l'enseignement d'une majorité. | |
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Olan Duraï Olan Prince du Raï
Nombre de messages : 813 Age : 36 Localisation : Ivalice Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Que penser vous du bloquage actuel des universités ? Lun 19 Nov 2007, 21:49 | |
| je pense la meme chose que toi, un petit exemple. je vis a toulouse et je suis inscrit a la faculté de science de paul sabatier. mardi dernier certains syndicat d'étudiant ont organisé une asemblée général, l'information a si mal circulé que la majeure partie des élèves (pour ou contre le bloquage) n'ont été au courrant qu'elle avait eu lieu que le lendemain, lorsque les locaux étaient d'or et déja bloqué. a cette AG était présent environ 300 étudiants, je ne sais pas combien il y a d'etudiant dans cette fac mais ca se compte en millier. Je n'approuve pas le "bloquage", je me demande cependant quelles autre alternative ont ils pour se faire entendre, dans ce rapport de force avec le gouvernement. | |
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erreip El Ecnal Erreip - Mascotte 2007
Nombre de messages : 1726 Age : 36 Localisation : ça dépend Date d'inscription : 14/06/2005
| Sujet: Re: Que penser vous du bloquage actuel des universités ? Mar 20 Nov 2007, 01:11 | |
| J'ai mis autre, je ne suis pas vraiment contre mais je trouve que plus ça va, plus la gréve deviens un loisir en France, ça me gonfle un peu à force... Quand c'est justifié, ok mais là... Voila quoi | |
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TiGond Le Tracteur Fou, Administrateur
Nombre de messages : 4051 Age : 77 Localisation : Taverne de l'Hydromel à Thirsk Date d'inscription : 11/08/2004
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jarnac Maître en Armure Daédrique - Mascotte 2008
Nombre de messages : 2470 Age : 33 Localisation : Paris, et oui l'Ecosse c'est fini. Date d'inscription : 08/12/2006
| Sujet: Re: Que penser vous du bloquage actuel des universités ? Mar 20 Nov 2007, 11:57 | |
| Pour les même raisons je pense que cette "grève" est inacceptable, que l’on ne travaille pas soit mais pas que l’on empêche les autres de travailler. | |
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Iannanis Mascotte 2006
Nombre de messages : 2046 Age : 47 Localisation : Dans mes cordes Date d'inscription : 08/07/2005
| Sujet: Re: Que penser vous du bloquage actuel des universités ? Mer 21 Nov 2007, 00:34 | |
| D'autant que ce ne sont pas les étudiants les plus mal lotis. Ou plutôt, ce sont ceux qui bossent et réussissent leur cursus jusqu'au bout. Mais ceux-là ne font pas grève. Un article du monde du 21 novembre 2007 : - Citation :
- Point de vue
Les enseignants, ces oubliés
Dans le tohu-bohu actuel sur l'université et les réformes qui la visent, l'enseignant-chercheur est oublié, voire calomnié. Quand on l'évoque, c'est pour pointer les échecs pédagogiques qui lui seraient imputables ou ses prétendus piètres résultats dans le domaine de la recherche. Que l'on nous permette de dépasser ces clichés. Pour intégrer l'enseignement supérieur, un très long parcours d'obstacles est à suivre : huit années d'études supérieures au minimum, ponctuées de diverses barrières hyper-sélectives (souvent l'agrégation, puis le concours de recrutement dans l'université offrant un poste). Le postulant doit aussi, outre sa thèse, avoir déjà fait parler de lui, en publiant notamment des articles dans des revues savantes. Seuls 5 % environ des doctorants bénéficiant d'une (maigre) allocation, les autres se débrouillent comme ils peuvent.
Au terme de ces épreuves, que découvre alors le maître de conférences fraîchement émoulu ? Des locaux effrayants : salles de classe crasseuses ; amphithéâtres lugubres ; bureaux quand ils existent, à partager à plusieurs, non équipés (même d'un téléphone, ne parlons pas d'ordinateur...) et mal chauffés. Cet inconfort affiche visiblement un mépris pour le savoir, pour ceux qui en assurent la diffusion comme pour ceux qui le reçoivent.
Le sentiment d'être traité avec indignité est confirmé par sa première feuille de paie : 1 600 euros net. Mais ce n'est qu'une question de patience : tous les deux ans et dix mois, très exactement, il prendra un échelon qui lui permettra, à coups d'une centaine d'euros, de gravir petit à petit l'échelle salariale, jusqu'à atteindre 2 500 euros nets dans la quarantaine. Si, au prix d'une nouvelle thèse et d'un nouveau concours, le maître de conférences parvient à accéder au rang de professeur des universités, et à condition qu'un poste soit offert dans sa spécialité, il pourra compter sur quelques centaines d'euros supplémentaires. On le voit, la personne la plus diplômée de France peut être qualifiée de nantie. De ce traitement, il faut souvent défalquer les transports nécessaires pour se rendre sur le lieu d'enseignement. Bon nombre d'universitaires traversent en effet le pays deux ou trois fois par semaine, à leurs frais, pour aller travailler. Tous les enseignants des universités devraient se voir allouer une indemnité, non forfaitaire, calculée sur les frais réels engagés par l'exercice de leur profession : déplacements, équipement informatique, achats d'ouvrages, etc.
Quant à la charge de travail des universitaires, le malentendu est total : les 192 heures d'enseignement requises (soit davantage qu'aux Etats-Unis ou au Canada, puisque les comparaisons avec l'étranger sont de saison) sont à comprendre comme du face-à-face. Elles n'incluent évidemment pas les très longues heures de préparation, de très lourdes corrections (par centaines de copies), ou de lecture de mémoires et thèses (par dizaines), de rendez-vous avec les étudiants, en master et doctorat notamment ; elles ne comptabilisent pas la présence aux jurys d'examen et de soutenance ni aux réunions pédagogiques proliférantes ; elles ignorent aussi bien le temps passé à l'exercice de responsabilités administratives, de plus en plus envahissantes.
Ces lourdes tâches rendent la mission de chercheur presque optionnelle, d'autant qu'elle est peu reconnue et notoirement sous-dotée (la « prime de recherche », d'environ 1 000 euros annuels n'a pas augmenté depuis vingt ans). On peut d'ailleurs s'étonner que cette obligation de production soit globalement si bien remplie en France, dans ces conditions d'indigence et d'indifférence. Aujourd'hui, l'habituelle lassitude cède la place à une forme de révolte, face à la dégradation d'une condition déjà en soi inacceptable et qui s'accompagne d'un inquiétant discours de mépris. A moins qu'on ne considère que « la République n'a pas besoin de savants ».
Nathalie Barberger, Florence de Chalonge, Claude Habib, Anne Richardot, Nelly Wolf sont maître[sse]s de conférences ou professeur[e]s des universités [en lettres et littérature françaises] à Lille-III. | |
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